Travail concerté entre un acteur privé, le Groupe Gobert, un acteur public, le DNF, et une asbl, Ardenne et Gaume, afin de travailler ensemble à la restauration d’un site à grand intérêt biologique. Le partenariat prend une forme de win win : 

Le propriétaire accepte les contraintes des travaux de restauration et s’engage à faciliter la préservation du site; en contrepartie il n’encourt pas de dépenses et bénéficie de l’intervention de spécialistes. Son bien est valorisé au plan environnemental et il peut en tirer une image positive.

Pour les experts naturalistes, Ardenne et Gaume en l’occurence, la prise en charge des coûts facilite les interactions avec le propriétaire: une collaboration fructueuse s’engage.

Pour l’administration, le DNF (Département Nature et Forêt), l’appui du projet Life-intégré (facilitation) se traduit par des réalisations concrètes grâce au financement FEADER (investissement): en mobilisant ces deux types de financement, le DNF garantit un travail de qualité.

Restauration d’habitats devenus très rares, dans le cadre de projet LIFE. Dans ce cas, restauration d’une pelouse sur sable. Mais ce type de projet touche aussi les prairies de fauches, les mares à tritons crêtés, et diverses espèces de batraciens, et d’autres lieux comme les landes et autres milieux rares au niveau européen. 

Après les restaurations qui ont été effectuées dans le cadre du LIFE, le travail va être d’assurer le maintien du site par des travaux, qui seront réalisés avec l’équipe de terrain d’Ardenne et Gaume. Ces travaux sont fixés dans le cadre d’un plan de gestion, d’un partenariat avec les personnes qui se sont occupées de la restauration. Et en concertation avec le propriétaire, le Groupe Gobert, les travaux vont principalement être du débroussaillage, pour délimiter la concurrence avec les végétaux ligneux ; du travail d’arrachage, pour des espèces qui pourraient être un peu trop compétitrices pour le milieu ; de la gestion des espèces invasives dans la mesure du possible, et des petits abattages quand la colonisation sera trop importante.

A partir du moment où les interventions vont être réalisées, on va pouvoir conserver une diversité biologique garantie par la pelouse sur sable qui a été restaurée. On pourra alors bénéficier du retour notamment des abeilles solitaires, profitant des zones vertes recréées.

Partenariat entre un propriétaire, une association naturaliste et une administration. 

Engagement du propriétaire à maintenir l’investissement.

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Les transactions sur le plan d’intervention, les travaux eux-mêmes et la réception du marché prennent du temps. Il serait utile de regrouper des interventions pour réduire les coûts et les délais.

La durabilité dépend de l’engagement du propriétaire. Sa motivation doit être vérifiée. 

Le Groupe Gobert envisage déjà de reproduire l’initiative, cette fois sur un terrain de plusieurs hectares (dans la région de Mézière). 

La mesure 7.6 du PwDR est un outil devenu très flexible à mettre en oeuvre et devrait s’adresser davantage aux propriétaires. Des structures locales (Parcs naturels, Groupes d’actions locales, communes…) devraient être plus largement informées sur la mise en oeuvre de ce dispositif.

Ardenne et Gaume asbl

Rue du Camp Romain 79,

5500 Furfooz

082 22 34 77

Restauration d une pelouse sur sable.pdf