GAL Haute-Sûre Forêt d'Anlier

Description Libre

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Territoire

Le GAL Haute-Sûre Forêt d’Anlier s’est constitué en vue d’exécuter le plan de développement stratégique du Parc naturel du même nom. Il couvre le territoire du Parc dont les caractéristiques générales sont :

  • 7 communes ;
  • 45.000 habitants ;
  • 800 km 2
  • Couverture forestière : 45 %, sylviculture résineuse (en forêt privée) et feuillue (en forêt publique). Principales productions : épicéa et hêtre ;
  • Couverture agricole : 45 %, agriculture axée sur l’élevage bovin en spéculation viandeuse et laitière.

Le territoire du GAL Haute-Sûre Forêt d’Anlier est situé au sud-est de la province de Luxembourg, il est bordé à l’est par la frontière avec le Grand-Duché de Luxembourg
Il représente un ensemble cohérent de 80.200 hectares, dont les éléments fédérateurs sont le bassin hydrographique de la Haute-Sûre au nord, et le prestigieux massif de la forêt d’Anlier au sud. Erigé en Parc naturel depuis juillet 2001, le territoire a participé aux programmes Leader + (2000-2006) et Leader 2007-2013.

 

 

Thème fédérateur :

Le Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier, un TERRITOIRE EN TRANSITION ! Mise en œuvre d’un plan d’action innovant, transversal et collectif pour un territoire rural précieux et fragile, en pleine mutation.Par ce thème fédérateur, et l’activation d’une stratégie innovante, le GAL poursuit plusieurs objectifs stratégiques :

  • soutenir une agriculture de qualité, respectueuse de l’environnement, à taille humaine ;
  • contribuer à l’appropriation du patrimoine par la population du territoire et renforcer le sentiment identitaire autour du concept « Parc naturel » ;
  • réduire les différentes pressions exercées par l’activité humaine sur l’environnement et préserver la diversité écologique du Parc ;
  • créer de nouvelles opportunités de développement économique, par l’expérimentation de processus innovants d’exploitation durable des ressources locales ;
  • renforcer la cohésion sociale dans le territoire, notamment par un meilleur accès à la culture ;
  • lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et engager un processus d’activation de nouvelles formes d’énergies renouvelables.

Pour réaliser ces différents objectifs, le GAL s’est entouré de nombreux partenaires avec lesquels il a déterminé un ensemble de projets fédérateurs et innovants.

 

 

Objectifs de développement :

 A venir

 

 

 

Objectif opérationnels:

 A venir

 

 

 

Projets :

La stratégie du GAL, hors volet coopération, se décline en 7 projets, intitulés :

  • Gestion et animation de la stratégie (Appui technique) :

Coordination administrative et financière du programme, gestion de l’équipe de chargés de mission, représentation du GAL …

 

  • Agriculture en transition :

Le nombre d’agriculteurs éleveurs de bétail est en constante diminution depuis quelques années et les décisions futures quant au découplage des primes vaches allaitantes de la nouvelle PAC risquent encore d’accroitre ce phénomène. Le territoire du GAL sera particulièrement affecté par ce changement ; près de 90 % du cheptel bovin présent sur le territoire sont des vaches allaitantes. Face à cette situation, certains agriculteurs se tournent vers une diversification des productions végétales en diminuant fortement, voire en supprimant complètement la spéculation bovine ce qui induit inexorablement une diminution de la part des prairies dans leurs exploitations entrainant une modification des paysages agricoles et un impact plus important sur l’environnement. Pour éviter que cette transition n’hypothèque leur rentabilité future, le GAL propose de mettre en place deux axes de travail visant à proposer des solutions aux agriculteurs :

- un axe visant l’évaluation économique et environnementale des cultures présentes sur le territoire afin d’améliorer les performances des systèmes d’élevage ;

- un axe visant la recherche de nouveaux potentiels de diversification tels la mise en culture de plantes sauvages comestibles et la valorisation locale de l’épeautre panifiable.

 

 

  • Nature vivante et productive ;

Le patrimoine naturel du GAL, érigé en Parc naturel depuis 2001, s’articule autour du massif forestier d’Anlier et de la Vallée de la Sûre, éléments clés des habitats naturels présents sur le territoire. Quelques habitats et espèces phares (cigogne noire, moule perlière, cuivré de la bistorte, etc…) font l’objet de beaucoup d’attention et de protection, notamment via le réseau Natura 2000 et les nombreuses réserves naturelles. A côté de ces éléments de biodiversité remarquable, la biodiversité ordinaire côtoie les activités humaines, avec un rôle essentiel, celui de maillon de liaison dans le réseau écologique. C’est cette nature ordinaire qui est le centre d’attention du projet. Notre objectif est de « sortir la nature de ses réserves », en la faisant découvrir ou redécouvrir aux habitants, aux élus, afin qu’elle soit prise en compte dans les aménagements et les modes de gestion des espaces publics et privés proches des gens. Nous proposons de découvrir ou redécouvrir des modes de gestion nouveaux ou traditionnels qui non seulement laissent une place importante à la nature, mais plus encore s’appuie sur elle pour améliorer la production tout en accroissant le capital naturel pour les générations futures. C’est une des préoccupations majeures de la permaculture qui prend la nature pour modèle et s’en inspire dans les modes de production agricole ou de maraîchage par exemple. D’une façon plus large, la permaculture se définit par « une conception consciente de paysages qui miment les modèles et les relations observés dans la nature, visant à obtenir une production abondante de nourriture, de fibres textiles et d’énergie pour satisfaire ses besoins locaux ». Concrètement, le projet se déploiera suivant 3 axes complémentaires :

1. Axe « Permaculture » : faire connaître et développer la permaculture comme technique productive respectueuse de l’environnement ; organiser des formations certifiées en permaculture ; jeter les bases de la création d’un centre permanent de formation en permaculture reconnu en Wallonie.

2. Axe « Vergers vivants et productifs» : identifier et restaurer les anciens vergers du territoire afin de conserver la diversité du patrimoine génétique fruitier ; diffuser les anciennes variétés locales afin de les implanter dans les nouveaux vergers amateurs et assurer ainsi la conservation du patrimoine.

3. Axe « Sauvegarde des Pollinisateurs » : faire connaître les pollinisateurs sauvages pour mieux assurer leur protection ; soutenir les apiculteurs du territoire via l’animation d’un réseau ; valoriser les formations et outils existant en matière d’apiculture.

 

 

  • Objectif 2020 : en route vers la transition énergétique : 

Le projet du GAL consiste à inciter toutes les communes du territoire à adhérer à la Convention des Maires, considérée comme le principal mouvement européen associant les autorités locales et régionales dans un engagement volontaire pour l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’augmentation de l’usage des sources d’énergie renouvelable sur leurs territoires. Les buts poursuivis sont la lutte contre le réchauffement climatique et la réduction de la dépendance énergétique du territoire européen.Les objectifs de la Convention des Maires à l’horizon 2020 sont les suivants :

- Réduction de 20 % des émissions CO2

– Objectif prioritaire

- Réduction de 20 % de la consommation d’énergie

– Objectif secondaire

- Production de 20 % d’énergies renouvelables

– Objectif secondaire

Le projet s’articule en 4 catégories d’actions complémentaires :

1. Aboutir à la signature de la Convention des Maires par les communes ;

2. Mise en œuvre des Plans d’Actions des Communes signataires ;

3. Etudier et valoriser les nouvelles pistes de production d’énergie au départ des ressources naturelles locales ;

4. Valoriser la biomasse issue de la taille des haies et bandes boisées dans la filière bois-énergie.

Malheureusement, cette fiche-projet a obtenu un avis défavorable de l’Administration. Elle fera l’objet d’une renégociation.

 

 

  • Entretenir le patrimoine, s’approprier le territoire ;

 Le patrimoine des communes du GAL Haute Sûre Forêt d'Anlier est un patrimoine extrêmement diversifié, sans toutefois compter de prestigieux éléments du patrimoine monumental. On parlera donc dans ce projet de « petit patrimoine ».De l’expérience de terrain des différents partenaires du projet (qui sont à l’initiative de celui-ci), le diagnostic du territoire a mis en évidence les principaux constats suivants :

Faiblesses / Menaces :

• beaucoup d'éléments de petit patrimoine se décrépissent faute d'être encore utilisés ou faute de soins, quand ils ne disparaissent pas…

• nombre de relevés existent, mais ils sont souvent incomplets, parfois aussi tenus de façon disparate, sans coordination avec les secteurs voisins et sans perspectives de mise à jour permanente des infos recueilles,

• il est constaté peu de connaissance des responsables locaux concernés sur ce qui n'est pas directement leur problème ou leur secteur de gestion en matière de petit patrimoine, • des moyens publics existent mais ils sont limités ou non prioritaires,

• lorsque des "conflits" apparaissent avec des développements de voirie, des aménagements de bâtiments, des plantations, les autorités et les décideurs ne se préoccupent pas toujours de la conservation de ces éléments.

Atouts / Opportunités :

• la population est demanderesse et les actions menées sur le terrain en matière de conservation et de défense du patrimoine sont particulièrement mobilisatrices et entraînent chez le citoyen un sentiment d'appartenance à son territoire,

• le mécénat et le sponsoring des entreprises comme des citoyens vers le petit patrimoine sont possibles, si l’on accorde une priorité à l’ancrage local…

Les 4 axes opérationnels du projet seront les suivants :

- réaliser un inventaire du patrimoine avec interaction entre les différents types de patrimoine et liaison terrain (coordination de ce qui existe mais avec un souci de vulgarisation et de mise en valeur…) ;

- organiser des opérations de restauration d’éléments du petit patrimoine populaire en soutien aux initiatives villageoises ou aux communes (par exemple montage et portage de dossiers ‘Petit Patrimoine Populaire Wallon’). Dans ce contexte, un programme de formation aux techniques particulières de restauration (murs en pierres sèches par exemple) sera mis sur pied par le GAL ;

- faire la promotion des grandes caractéristiques de ces divers patrimoines, en relais avec les structures présentes sur le territoire (musées et cercles d’histoires principalement) ;

- apporter une aide logistique et administrative aux initiatives de valorisation du patrimoine local (montage et animation de projets, recherches de financements et de partenariats).

 

 

  • Patrimoine oral immatériel ;

En tant que musée d'ethnologie, la collecte audiovisuelle du patrimoine oral et immatériel est l'une des préoccupations du Musée en Piconrue, partenaire du GAL situé à Bastogne. L'objectif général du Musée dans ce projet est de réactiver la conscience de son patrimoine, de ses identités et de son environnement. Cet axe 'citoyen' est également encouragé par la Province de Luxembourg et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Toucher les jeunes générations et susciter non pas une transmission descendante (des aînés vers les jeunes) mais un véritable échange dans les deux sens. Le patrimoine oral du territoire est constitué des souvenirs des personnes les plus âgées, qui ont toujours vécu dans nos villages, et ont connu des époques très différentes depuis la seconde guerre mondiale (pour les plus anciens). La tradition orale, perpétuée surtout au début du siècle passé (avant l’avènement des « nouveaux moyens de communication »), tend à disparaître. Avant qu’elle n’ait disparu irrémédiablement, il conviendrait de récolter les témoignages des anciens, qui ont la connaissance de nos origines culturelles, et de diffuser ce patrimoine auprès des plus jeunes générations. Le projet consiste à recueillir le témoignage audiovisuel d’une trentaine de personnes du territoire (issues des différentes communes) qui seront sélectionnées en fonction des thèmes retenus dans la phase préparatoire du projet et des attentes du Musée pour enrichir ses expositions. Ne disposant pas de personnel formé pour réaliser cette collecte, le Musée a pris pour option de s’adjoindre un partenaire expérimenté dans ce type de démarche, Madame DALOZE, consultante en Récits de vie. D’autre part, une collaboration a également été sollicitée avec la section technicien en multimédia de l’Athénée Royal Bastogne Houffalize, dans le cadre d’un projet de coopération CULTURE-ECOLE. Ce partenariat nous permettra d’éviter l’achat ou la location du matériel audiovisuel nécessaire à la réalisation du projet et apportera une approche intéressante au niveau des contacts intergénérationnels.Les témoignages ainsi recueillis seront « derushés » et transcrits en un petit film qui sera présenté dans les 7 communes du territoire, projection audiovisuelle en présence de spectateurs de toutes générations confondues, invités par la commune accueillante. Il s'agit des habitants, des associations, de la presse et des institutions locales. La séance est suivie d'un dialogue avec le public dans un cadre festif et décontracté, et donne lieu à une seconde phase de collecte lors de tables de conversation et d'échange, filmée à nouveau par les étudiants. Cette interactivité a pour but d'éveiller la curiosité pour le passé, le présent et le futur, et de réveiller la conscience de son patrimoine, de son (ou ses) identité(s), et de son environnement. Recueillir le patrimoine oral est important, mais le restituer l’est tout autant. Certains témoignages viendront enrichir les expositions, mais le Musée envisage surtout la publication d’un ouvrage basé sur ceux-ci de même que la réalisation de DVD. Enfin, le Musée a conclu un partenariat avec Sabrina PALETTA et Aurelio MERGOLA, comédiens, car ces derniers proposent une démarche de restitution de la mémoire orale particulièrement créative et innovante : ils proposent de créer un spectacle vivant basé sur les témoignages collectés.

 

 

  • Centres de nos mondes.

Le territoire du GAL est riche d’une culture rurale foisonnante, de très nombreuses associations s’activent pour générer une animation culturelle locale, souvent d’un très bon niveau artistique. Lors de la programmation 2007-2013, le GAL a soutenu une opération fédératrice particulièrement réussie, portée par les deux centres culturels du territoire (festival culturel « Le Charivari du Parc »), partant du constat que la très grande majorité de ces structures sont de petites associations de village, ne disposant pas d’un encadrement professionnel et reposant très largement sur le bénévolat. Le tissus culturel du territoire souffre d’une certaine forme de « mitage », probablement hérité d’un paysage administratif très cloisonné (anciennes communes, paroisses), qu’il est difficile de remodeler. Le Charivari du Parc est sans conteste une première étape vers un meilleur maillage culturel et associatif. Le présent projet vise à franchir une nouvelle étape, en intégrant, dans le processus de maillage, l’habitant du Parc et son propre vécu. Les « Centre de mon Monde » visent donc à créer au départ des interrogations et du vécu des gens du Parc, une démarche artistique participative. Il s’agit de susciter auprès de la population des envies de s’interroger sur les différents aspects régissant leur vie au quotidien, passée et présente, en vue de mieux se connaître et de mieux se comprendre. L’objectif est d’arriver à développer, en zone rurale, dans un village, ces concepts si importants à la cohésion de notre société que sont la démocratie culturelle et la démocratisation de la Culture.

 

 

  • Projets de coopération : 

Lors de la préparation de la stratégie, le GAL a identifié plusieurs perspectives en matière de coopération interterritoriale et/ou transnationale :

1. Valorisation des produits issus du territoire : quelques initiatives récentes ont été menées, avec succès ; le GAL dispose de beaucoup d’expertise au sein du territoire mais souhaite se nourrir d’idées nouvelles pour les faire évoluer ;

2. Promotion du patrimoine : le territoire du GAL se situe sur un axe de communication autrefois très important (voie romaine Arlon-Tongres) ; un vaste site gallo-romain, situé dans la partie sud du territoire du GAL, fait actuellement l’objet de recherches scientifiques. Des territoires Leader sont présents sur l’ancienne voie romaine ; des contacts ont été pris en vue de coopérer ;

3. Permaculture & écovillages : ce concept innovant est très peu développé en Wallonie. Par contre, certains territoires Leader de la programmation 2007-2013 ont mené des expériences similaires. Il est dès lors fort probable que d’autres GAL européens travaillent cette thématique ;

4. Objectif énergétique du GAL : plusieurs GAL wallons envisagent de mener une politique énergétique similaire (convention des maires) ; en particulier, en Province de Luxembourg, de belles opportunité de coopération se dessinent.

 

Coordonnées :

GAL Haute-Sûre Forêt d’Anlier

Maison du Parc Chemin du Moulin,

2 B- 6630 MARTELANGE

+32 63 45 74 77

+32 63 67 64 84

contact@parcnaturel.be

Appui Technique : Donatien LIESSE Présidente : Françoise ERNEUX