En France, la majeure partie de l’eau subit un traitement pour éliminer les résidus de polluants d’origine agricole. L’agroforesterie permet de limiter les phénomènes de pollutions diffuses des masses d’eau par les activités agricole. Le mélange d’arbres et de cultures sur les mêmes parcelles limitent en partie les fuites d’éléments fertilisants et permettent dans certains cas de limiter l’emploi de produits phytosanitaire. Ce mémoire apporte des pistes pour développer l’agroforesterie en réponse aux enjeux de qualité de l’eau en Île de France, plus particulièrement à l’échelle de 4 aires d’alimentation de captage. Il apparaît que l’agroforesterie, en tant qu’innovation, n’est pas acceptée de la même manière par les agriculteurs. Un travail a été mené pour caractériser les attentes des agriculteurs vis-à-vis de cette méthode. Une typologie a été construite ; elle a permis de proposer des outils de développement de l’agroforesterie adaptés à chacun. Un travail d’enquête a été mené auprès d’organisations territoriales, l’objectif étant d’observer comment les organisations en place sont capables de porter le développement de cette méthode auprès des agriculteurs. Le sujet de l’impact de l’agriculture sur la qualité de l’eau s’est révélé sensible en Île de France. Des éléments clefs ont été identifiés, éléments qu’il faudra nécessairement prendre en compte pour insérer un grand nombre d’agriculteurs dans les programmes de protection de l’eau.